Revue de presse

À propos de l’Hommage musical à Victor Segalen au Huelgoat, le 1er juillet 2018 avec la pianiste Anne Le Bozec :

Autour du chaos de la guerre sont déclinées des mélodies composées par des musiciens ayant vécu les années de la Grande Guerre (...) La soprano offre un modèle de diction avec une profonde compréhension du texte, un timbre généreux (en bis, de Fauré, les expressifs "Vaisseaux, nous vous aurons aimés" de L’Horizon chimérique) et une émotion sensible partagée par une pianiste aussi complice qu’empathique.

Michel Le Naour, concertclassic.com, juillet 2018

À propos du CD Verdun, feuillets de guerre, label Hortus, collection Les Musiciens et la Grande Guerre :

Prières CDPour autant, les vingt-deux mélodies réunies dans le volume XVI […] n'expriment ni colère, ni désespoir. Nostalgiques, parfois, elles ne peuvent pas s'offrir le luxe d'êtres sombres : du fond des ténèbres la plupart se tournent vers la lumière. La diction exemplaire et l'engagement de Françoise Masset, le piano attentif, complice et généreux d'Anne Le Bozec ajoutent à la ferveur de l'hommage.

Gérard Condé, Diapason, juin 2016

Françoise Masset et Anne Le Bozec […] exhument des « Feuillets de guerre », composé la plupart sur le front […] cet art de caresser les mots et les notes […] la soprano excelle dans le registre de la confidence […] Un régal.

François Laurent, Diapason, mai 2016,

Françoise Masset interprète ces mélodies avec une intensité recueillie qui sied parfaitement au climat général du programme.

Sylvain Fort, Classica, avril 2016, ★★★★

… différents climats, patriotique, populaire, élégant, savant, humoristique, angoissé, nostalgique ou désolé, en fonction des compositeurs et des poètes, parfaitement rendus par l'admirable interprétation de Françoise Masset. Diction claire et vocalité facile, justesse de ton…

Patrice Imbaud, L'Éducation musicale, avril 2016

L'intérêt du programme se situe bien au-delà du cadre documentaire. Il offre de la vraie musique, ou compte tenu des conditions de création, de la vérité en musique.

Pierre Gervasoni, Le Monde, 26 février 2016

C’est avec une immense délicatesse que Françoise Masset interprète ces mélodies pétries d’une émotion indicible. Mais la soprano sait aussi retrouver cette gouaille [...] lorsqu’il s’agit de chanter les compositions de Vincent Scotto […] Dans tous les cas, la diction est au-dessus de tout soupçon, et le timbre garde sa fermeté […] programme dont on admire à la fois la cohérence et la diversité.

Laurent Bury, forumopera.com, février 2016, ♥♥♥♥

Voix mise au service d'une musicalité sans faille […] qui semble se tailler pour la musique qu'elle chante et pour les textes qu'elle porte […] le programme, où la qualité des mélodies ne baisse jamais, est construit avec un rare discernement […] Françoise Masset, diseuse d'exception, n'a pas besoin d'histrionisme pour être expressive ; elle n'a pas besoin d'éclats pour toucher ; tout se joue dans les inflexions, délicates, parfois même infimes ; tout se joue dans ces détails qui font la perfection.

Loïc Chahine, Le Babillard, 30 mars 2016

À propos de La Petite Renarde rusée de Leoš Janáček :

Quant aux voix, l’Arcal a su réunir une équipe totalement investie dans le projet, réunissant quelques noms déjà familiers et des artistes à découvrir. C’est par exemple un plaisir de retrouver Françoise Masset, même dans une série de petits rôles ; bien connue des amateurs de musique baroque, applaudie dans Les Aventures du roi Pausole à l’Opéra-comique il y a quelques années, la mezzo-soprano n’a rien perdu de sa verve.

Laurent Bury, forumopera.com, janvier 2016, ♥♥♥

 
 

À propos du CD Prières d'André Caplet, label Timpani - avec le Quatuor Debussy et Marielle Nordmann (harpe) :

Prières CDOn admire la pureté franciscaine du soprano de Françoise Masset, doux comme une caresse et baigné d'une même lumière radieuse que les archets du Quatuor Debussy et la harpe de Marielle Nordmann.

François Laurent, Diapason, juillet-août 2014,

À propos de Noël 2014 sur France Musique, à Paris, Église Saint-Sulpice, Voix et orgues en fête à Saint-SulpiceLa veillée de Noël de France Musique :

Il faut bien confesser qu'avant le début de l'enregistrement, un petit exercice fut proposé au public, invité en cours de soirée à chanter trois pages célébrissimes de Noël – d'où petite répétition sous la conduite, merveilleuse d'empathie, d'un maître de chant de première grandeur : la soprano Françoise Masset, qui de son timbre lumineux, mais aussi par sa chaleureuse et parfaite diction, mit le public en confiance.

Michel Roubinet, concertclassic.com, 21 décembre 2014

 
 

À propos du CD Orazio Michi dell'Arpa E che vuoi più?, label agOgique - avec La Gioannina : Nanja Breedijk (harpe triple) et Rémi Cassaigne (luth, théorbe, guitare) :

Michi CDLes œuvres vocales sont portées par la voix charnue, éminemment lyrique de Françoise Masset, au vibrato contrôlé jamais envahissant. Conférant à chaque mot, à chaque phrase, toute sa profondeur expressive, elle offre une lecture éloquente, évocatrice jusque dans ses débordements les plus extrêmes, au risque de paraître disgracieuse quand le texte l'y invite (Folle chi crede). Sa maîtrise technique nous éblouit, comme le raffinement avec lequel elle varie ses ornements – voyez les trilli tour à tour haletants ou vindicatifs du bouleversant Sonetto delle morte di Christo Signor Nostro.

Denis Morrier, Diapason, décembre 2013,

Une Françoise Masset très expressive, se donnant toujours à fond, entièrement au service du texte, passant du cri au chuchotement... Une chanteuse qui ne ménage pas ses effets, avec une voix très soutenue aux multiples couleurs.

Pascale Boquet, Bulletin de la Société Française de Luth, décembre 2013

On saluera donc, dans ce disque de La Gioannina, une prise de risques maximale que soutient une connaissance approfondie d'un répertoire exhumé avec courage, la préférence accordée à l'expressivité sur le seul esthétisme vocal, l'attention apportée à l'articulation et à la lisibilité.

Jean-Christophe Pucek, wunderkammern.fr, 26 février 2015

La soprano Françoise Masset fait renaître la ferveur et la douleur comme on les chantait à Rome au XVIIe siècle (...) tour à tour élégiaque, mélancolique et embrasée, (elle) ressuscite le sens du drame et de la douleur de ce musicien qui raconte les délicieux malheurs de l’amour.

Christian Wasselin, webthea.com, novembre 2013

À propos du Concert chant et orgue par Françoise Masset et Étienne Baillot à la Collégiale de Saint Ursanne :

Les deux interprètes invités, au centre des grandes questions de l’âme, ont touché les auditeurs […] Il faut écouter et entendre là, la profondeur des visions, la hauteur de leurs repères dans ces chants lyriques soutenus sans faille par l’orgue si beau en ce lieu. L’encre noire prend toutes les couleurs ! Etienne Baillot, un maître de l’articulation au clavier structure les discours et les cris, les implorations les plus variées. A Françoise Masset, sanguine avocate de Jérémie, flamboyante, attentive servante du manuscrit de Charpentier, et des autres (super flumina, nun lob, meine Seele, 2ème leçon de Ténèbres...) revient de restituer la subtilité du matériau ancien (le port de voix), l’exaspération et l’ironie du prophète.

Paul Flückiger, AMO-Tribunes baroques, Suisse, 9 mars 2014

 
 

À propos du Retour d'Ulysse de Claudio Monteverdi - Mise en scène Christophe Rauck - Les Paladins, Jérôme Correas :

L'excellente Françoise Masset, débarrassée des atours de Fortuna, campe un Eumete dont on apprécie la malice et le chant délié.

Michel Parouty, Opéra Magazine, mars 2013

Dans cet esprit, l'inventivité devient l'arme majeure de la reconstitution, avec une interprétation qui est d'abord peinture du mot, chaque acteur étant une incarnation plutôt qu'un emploi. Ainsi de Françoise Masset qui concilie juste style et juste son dans les rôles de l'allégorique Fortune, puis du fidèle serviteur Eumée, campé, non sans humour, avec petit chapeau et canne à la main.

Roger Tellart, concertclassic.com, février 2013

À propos de La Veillée imaginaire – Concert à Saintes, Abbaye aux dames, 21 juillet 2012 - Les Musiciens de Saint-Julien, François Lazarevitch, cornemuse, flûte et dir (CD Alpha) :

Françoise Masset nous régale par son art de diseuse accomplie : sens du verbe enchanté, phrasés sculptés et ciselés sur le souffle, finesse suggestive des climats poétiques, ligne infinie et suave à la fois, infaillible musicalité […] La soprano française éblouit par son intelligence : en interprète formidablement habitée, en initiatrice aussi car c'est elle qui a sélectionné avec la complicité de François Lazarevitch, les pièces retenues pour la Veillée.

Alexandre Pham, classiquenews.com, août 2012

 
 

À propos du Récital Théophile Gautier à l'Amphithéâtre de l'Opéra Bastille – septembre 2011 :

C’est avec l’intelligence musicale et le sens du drame en miniature qu’on lui connaît, que Françoise Masset fait entendre ces pages méditatives avec la complicité du pianiste Nicolas Stavy.

Christian Wasselin, webthea.com, 4 octobre 2011

À propos du Couronnement de Poppée de Claudio Monteverdi - Mise en scène Christophe Rauck - Les Paladins, Jérôme Correas :

On accordera une mention particulière à Françoise Masset, splendide tragédienne dans le rôle d’Octavie, l’épouse répudiée dont le chant n’est que noblesse.

Christian Wasselin, webthea.com, 8 février 2011

 
 

À propos de Médée, opéra de Michèle Reverdy (rôle-titre), créé en 2003 à l'Opéra de Lyon, direction Pascal Rophé :

Cette Médée, chantée par Michèle Reverdy et Françoise Masset […] constitue un moment fort, inoubliable, de la création lyrique française.

Claude Glayman, Opéra International, mars 2003

Un triomphe mérité pour une cantatrice rayonnante […] Le rôle a été écrit pour Françoise Masset, déjà héroïne du "Fusil de Chasse" ; il devrait marquer un tournant dans la carrière de cette interprète au talent rare, dont le timbre cristallin et l'excellente diction illuminent des répertoires divers, du baroque au contemporain.

Michel Parouty, Les Échos, 28 janvier 2003

Françoise Masset, Médée impressionnante de concentration.

Jacques Doucelin, Le Figaro, 25 janvier 2003

À propos du Concert de lancement du CD/DVD "Joseph Kosma, Chansons" au Foyer du Théâtre du Châtelet, 16 octobre 2006 – Christine Icart (harpe) (CD Zig Zag Territoires) :

Du Kosma comme on rêvait de l'entendre ! Elle (Françoise Masset) excelle à en restituer la substance dramatique sans aucune surcharge expressive (Barbara, Si tu t'imagines, Le Désespoir est assis sur un banc, Attente, etc.). C'est à peine si elle s'autorise quelques licences, comme dans Et la fête continue, abordée du point de vue de l'ouvrier, d'une voix qui titube. Très attentive aux nuances indiquées par le compositeur (beaucoup de chansons s'achèvent pianissimo, dans un quasi-murmure), la soprano trouve dans l'accompagnement à la harpe de Christine Icart une souplesse, un raffinement sonore, une proximité discrète, proche de l'idéal. Les rengaines se dépouillent ainsi de leur (fausse) carrure un peu crâne, de leur pittoresque, jusqu'à devenir parfois étonnamment frêles (Les Feuilles mortes !). Les mélodies de Kosma y retrouvent une délicatesse, une subtilité qui les inscrit dans la lignée des Chabrier, Hahn, Satie, Poulenc. Derrière chaque sourire se dissimule une blessure ou une possible bouffée de violence, des couleurs douces et pâles, de pluie, de larmes ravalées […] Des chansons qui s'insinuent en nous comme des berceuses, au sens où Robert Casadesus les entendait : ces pensées qui nous agitent lorsque nous nous apprêtons à trouver le sommeil, à la frontière du rêve et du cauchemar. Du Kosma avec un grand K.

François Laurent, Diapason, octobre 2006,

Tout un pan du répertoire de la chanson française - celui incarné avec ô combien de talent par le tandem Kosma-Prévert - supporte aisément un traitement de type "classique", à la condition que l'artiste lyrique maîtrise un art du dire irréprochable. C'est évidemment le cas de la soprano Françoise Masset, l'une de nos chanteuses les attachantes du moment : forgé au feu de la tragédie lyrique apprise au contact des Christie, Minkowski ou Rousset, son art de la déclamation est évidemment admirable, rendant pleinement justice à la délicate poésie des textes abordés et au sourire discret des musiques de Joseph Kosma.
Des chansons aussi fameuses qu'En sortant de l'école, Barbara ou Jour de fête (textes de Prévert) conservent cette magie parfois naïve qui en fait tout le prix. Jamais le chant ne se fait surdimensionné par rapport à la musique abordée, Françoise Masset passant sans heurt de l'allégresse à la tendresse murmurée ou à la tristesse pensive, jouant des mille inflexions d'une diction exemplaire.

Isabelle Apostolos, La Lettre du Musicien, n°334, novembre 2006

Chansons ou mélodies ? L'interprétation de Françoise Masset va dans le sens de la mélodie […] on lui saura gré d'avoir mis en valeur la fraîcheur poétique et la délicatesse de certaines chansons (… et) de nous révéler des pages peu connues qui sont pourtant du meilleur Kosma. La voix est claire, nuancée, l'accompagnement de la harpe correspond à ce que souhaitait la cantatrice. (Cet enregistrement) retient l'attention par ses qualités propres et la vision qu'il nous propose d'un Joseph Kosma délicat et subtil.

Jean Roy, Le Monde de la Musique, n° 314, novembre 2006, ★★★

 
Merci à Christine Thouzeau pour sa gracieuse autorisation d'utiliser sa caricature La Cantatrice.