Rameau - Dardanus

[…] talent partagé avec la pétillante Françoise Masset, Amour souriant et décidé.

Xavier Alexandre, Ouest France, 8-9 novembre 1997

Lully - Isis

Io est bien plus qu'une nymphe de convention, elle touche, elle émeut, et l'astuce d'avoir confié le rôle à la voix ferme de Françoise Masset, plutôt qu'à un timbre éthéré et trop juvénile, la rend plus humaine, plus attachante et crédible dans son désespoir final.
[…] Françoise Masset incarne avec une belle justesse les différents états d'Isis, de la séduction au doute, de la résistance à la fuite et au renoncement final. Son art prosodique force l'admiration.

Sophie ROUGHOL, Forum opéra, décembre 2005

La Veillée imaginaire

Airs populaires harmonisés, de Chopin à Canteloube

une véritable mélodiste – l'excellente Françoise Masset, qui distille la mélancolie comme personne.

François Laurent, Diapason, mars 2010

Il se dégage de cette heure de musique, à savourer bien sûr le soir et d’une traite, un charme singulier et une émotion à nulle autre pareille suscitées par les interventions de la cornemuse mais aussi par la voix inoubliable de Françoise Masset.

Sébastien Foucart, concertonet.com, 25 mars 2010

Aussi à l'aise en Ottavia (Couronnement de Poppée) qu'à offrir, avec limpidité, finesse et profondeur, ces poésies populaires (avec ou sans guillemets), Françoise Masset est, au sens le plus accompli du terme, une « diseuse » qui rend sensible chaque mot, y compris en langue occitane.

Frank Langlois, resmusica.com, 25 mars 2010

Lully - Ballet Royal de Flore

Une distribution vocale séduisante d'où se détache l'excellente Françoise Masset déclamant ici la plainte de Vénus avec une éblouissante maîtrise de l'ornementation de l'air de cour.

Denis Wolff, RÉPERTOIRE, juillet-août 2001

Françoise Masset émerveille : sa Plainte de Vénus sur la mort d'Adonis, intense, pudique, pour très différente qu'elle soit d'interprétations plus dramatiques n'en est pas moins bouleversante. Une belle pierre apportée au temple lulliste.

Olivier Rouvière, Diapason, octobre 2001

Les Compositeurs de Marceline Desbordes-Valmore

Adam, Beydts, Canal, Desbordes, Duchambge, Field, Franck, Jadin, Mées, Rossini, Saint-Saëns, Tanguy, Woollett

Accompagnée par le piano inspiré de Nicolas Stavy, Françoise Masset vole d'une (mélodie) à l'autre, conquise autant que conquérante. Sa fragilité dans les balancements quelque peu acrobatiques de Restez enfants (Adam) n'est pas hors de propos, mas c'est l'expression de la tendresse (Les Cloches du soir de Franck) qui la montre évidemment à son meilleur.

François Laurent, Diapason, mars 2010

Airs et chansons du XVIIème siècle

illustrations musicales de Contes de Jean de La Fontaine

Vous connaissez Jean de la Fontaine et ses fables qui, après quatre siècles, habitent toujours l'environnement des petits et des grands. Mais connaissez-vous ses contes, qui sont bel et bien « piqués des vers ». Cabotinages élégants, cruautés enjolivées, les contes traduisent l'esprit à la fois scrupuleux et frivole d'une époque du moins celle de l'aristocratie et des gens de biens. Les réalisateurs invitent l'auditeur à pénétrer le XVIIème siècle : les contes sont entourés de musiques contemporaines de l'auteur : celles de Marin Marais, de Gabriel Bataille, de Michel Lambert et de bien d'autres. A ces musiques instrumentales, jouées ici par l'ensemble « La Fenice », s'ajoutent des airs chantés interprétés par la soprano Françoise Masset. C'est le comédien Jean-Claude Drouot qui lit les contes.

Orazio Michi dell'Arpa E che vuoi più?

La soprano Françoise Masset fait renaître la ferveur et la douleur comme on les chantait à Rome au XVIIe siècle... Tour à tour élégiaque, mélancolique et embrasée, elle ressuscite le sens du drame et de la douleur de ce musicien qui raconte les délicieux malheurs de l'amour…

Christian Wasselin, www.webthea.com

Les œuvres vocales sont portées par la voix charnue, éminemment lyrique de Françoise Masset, au vibrato contrôlé jamais envahissant. Conférant à chaque mot, à chaque phrase, toute sa profondeur expressive, elle offre une lecture éloquente, évocatrice jusque dans ses débordements les plus extrêmes, au risque de paraître disgracieuse quand le texte l'y invite (Folle chi crede). Sa maîtrise technique nous éblouit, comme le raffinement avec lequel elle varie ses ornements – voyez les trilli tour à tour haletants ou vindicatifs du bouleversant Sonetto della morte di Christo Signor Nostro.

Denis Morrier – Diapason, décembre 2013 – 5 Diapasons

Berlioz - L'Enfance du Christ

L'ensemble Carpe Diem propose une version allégée de L'Enfance du Christ (…) pour huit musiciens, deux chanteurs et un récitant (…) Les voix sont celles de Françoise Masset et de Lionel Peintre, deux artistes dont la diction française n'a d'égale que la musicalité.

Michel Parouty, Diapason, février 2003

Voyages mélodies de Louis Aubert

On se rappelle peut-être qu'Irma Kolassi en avait déjà enregistré quelques-uns (…). Accompagnée par une irréprochable Claude Lavoix, Françoise Masset n'a pas à rougir de ce précédent discographique ; sa voix sait épouser, avec toute la sensibilité requise, les contours les plus subtils de ces arabesques ; elle sait aussi être nature et enjôleuse sans singer Germaine Sablon ou Marie Dubas, sans dénaturer non plus les trois chansons réalistes taillées sur mesure pour ces deux vedettes.

Manuel Boissart, Diapason, novembre 2003

Saint-Saëns - Samson et Dalila à l'église

A l'heure de la redécouverte de la musique et de la facture d'orgue françaises du XIXème siècle, l'œuvre monumentale de Camille Saint-Saëns demeure encore ignorée […] De 1853 à 1877, Saint-Saëns fut fonctionnaire d'église. Un certain nombre de pièces (motets, oratorios, œuvres d'orgue) furent suscitées par cet emploi, que Saint-Saëns prenait très au sérieux. A cette époque - le Second Empire - la musique d'église cherche à se dégager de la facilité et de la mièvrerie, mais sans renoncer aux vertus de charme et de lyrisme qui semblent alors indispensables à une liturgie concordataire. La gageure passionne Saint-Saëns, qui parvient, avec un tact hérité du classicisme français, à produire une musique d'une tempérance parfaitement accordée au temple, mais qui ne déparerait pas à l'opéra.

Vincent Genvrin, livret du CD Samson et Dalila à l'église

Clara und Robert - Briefe hin und her

Lieder de Clara et de Robert Schumann

Grisés par les mots de l'amour - Une belle aventure franco-allemande
Ce nouvel album nous permet de poursuivre une tradition qui nous est chère, garder une trace des événements culturels que nous avons réalisés avec des artistes ou des institutions françaises et allemandes […] En 2006, le Festival et le Musée (de la Côte-Saint-André) ont ainsi réalisé une programmation et une exposition « Berlioz et le Romantisme allemand », dans le cadre desquelles s'intégrait parfaitement une lecture de la correspondance de Clara et Robert Schumann, accompagnée de pièces des deux compositeurs et de quelques-uns de leurs contemporains célèbres […] Françoise Masset lisait les lettres de Clara et interprétait quelques lieder du couple Schumann à la Côte-Saint-André […] Pour la version allemande du projet […] François-René Duchâble s'occupa du choix des pièces pour piano et Françoise Masset des lieder de Clara et de Robert Schumann.

Nikolas Kerkenrath, livret du CD Clara und Robert - Briefe hin und her

Mozart : Prague, les dernières vendanges

Tant le Trio di Bassetto que ses invités, dont l'émouvante soprano Françoise Masset, font merveille.

Frank Langlois, Le Monde de la musique, avril 2005

Il y a quelques mélodies de Mozart, délicieusement chantées par Françoise Masset soutenue par trois cors de basset.

Jean-Luc Macia, Diapason, avril 2005

Michèle Reverdy - Médée

La performance de Françoise Masset, dont le phrasé et la ligne sécrètent une forte présence vocale. La soprano achève ses diverses interventions sur des cris aigus identiques, mais compréhensibles dans la bouche volcanique de Médée. La silhouette de la chanteuse est impressionnante, sa coiffure semble la large aigrette d'une résistante invaincue, perruque ou chevelure naturelle, sans oublier un maquillage ou une absence de maquillage au bénéfice d'une pâleur tragique. Aucun nom ne figure pour les maquillages dans le programme officiel, mais on se doute que Raoul Ruiz y a veillé de près. On dirait un plan supplémentaire que cette silhouette parfaite, nullement hystérique comme on aurait pu le craindre, au sein d'une succession d'espaces distincts […] Cette Médée, chantée par Michèle Reverdy et Françoise Masset […] constitue un moment fort, inoubliable, de la création lyrique française.

Claude Glayman, Opéra International, mars 2003

Admirablement chantée par Françoise Masset […] Mais c'est avant tout à la magnifique Médée de Françoise Masset qu'il faut rendre hommage. Voix stupéfiante de plénitude, port félin, elle anime l'œuvre sans faillir.

Bruno Serrou, La Croix, 30 janvier 2003

Un triomphe mérité pour une cantatrice rayonnante […] Le rôle a été écrit pour Françoise Masset, déjà héroïne du « Fusil de Chasse » ; il devrait marquer un tournant dans la carrière de cette interprète au talent rare, dont le timbre cristallin et l'excellente diction illuminent des répertoires divers, du baroque au contemporain.

Michel Parouty, Les Échos, 28 janvier 2003

D'une grande présence sur scène, la soprano Françoise Masset campe une Médée à la fois fragile et déterminée, libre et désespérée, lucide et nuancée. Une femme moderne, en un mot.

Noël Tinazzi, La Tribune, 28 janvier 2003

Joseph Kosma : Chansons

Du Kosma comme on rêvait de l'entendre ! Comme quoi, après Germaine Montéro, Marianne Oswald, Marcel Mouloudji, Catherine Sauvage, Juliette Gréco et quelques autres, on peut encore se mesurer avec succès à ces petits chefs-d'œuvre. Dans le documentaire que renferme le DVD bonus, Françoise Masset explique qu'elle souhaitait à la fois renouer avec l' « univers d'enfance » que lui suggère cette musique, particulièrement évidente dans certaines des chansons de Prévert (En sortant de l'école, La Fourmi) et « incarne » avec simplicité et naturel les textes mis en musique par Kosma (Prévert bien sûr, mais aussi Aragon, Queneau, Desnos, Louÿs, Anouilh). Elle excelle à en restituer la substance dramatique sans aucune surcharge expressive (Barbara, Si tu t'imagines, Le Désespoir est assis sur un banc, Attente, etc.). C'est à peine si elle s'autorise quelques licences, comme dans Et la fête continue, abordée du point de vue de l'ouvrier, d'une voix qui titube.
Très attentive aux nuances indiquées par le compositeur (beaucoup de chansons s'achèvent pianissimo, dans un quasi-murmure), la soprano trouve dans l'accompagnement à la harpe de Christine Icart une souplesse, un raffinement sonore, une proximité discrète, proche de l'idéal. Les rengaines se dépouillent ainsi de leur (fausse) carrure un peu crâne, de leur pittoresque, jusqu'à devenir parfois étonnamment frêles (les Feuilles mortes !). Les mélodies de Kosma y retrouvent une délicatesse, une subtilité (« cette saveur extraordinaire », renchérit Jean-Pierre Brossmann) qui les inscrit dans la lignée des Chabrier, Hahn, Satie, Poulenc. Derrière chaque sourire se dissimule une blessure ou une possible bouffée de violence, des couleurs douces et pâles, de pluie, de larmes ravalées, comme dans L'Orgue de Barbarie - des couleurs admirablement transcrites à l'image des six chansons sobrement filmées contenues sur le DVD, en plus du « making of ».
Des chansons qui s'insinuent en nous comme des berceuses, au sens où Robert Casadesus les entendait : ces pensées qui nous agitent lorsque nous nous apprêtons à trouver le sommeil, à la frontière du rêve et du cauchemar. Du Kosma avec un grand K.

François Laurent - Diapason, octobre 2006 - 5 Diapasons

Verdun, Feuillets de guerre

… l'intérêt du programme se situe bien au-delà du cadre documentaire. Il offre de la vraie musique, ou compte tenu des conditions de création, de la vérité en musique.

Pierre Gervasoni, Le Monde, 26 février 2016

C’est avec une immense délicatesse que Françoise Masset interprète ces mélodies pétries d’une émotion indicible. Mais la soprano sait aussi retrouver cette gouaille [...] lorsqu’il s’agit de chanter les compositions de Vincent Scotto […] Dans tous les cas, la diction est au-dessus de tout soupçon, et le timbre garde sa fermeté […] programme dont on admire à la fois la cohérence et la diversité.

Laurent Bury, Forumopera.com, 25 Février 2016.